Paroisse Saint Joseph des Feuillardiers
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Entrée: Venez approchons-nous

R. Venez ! Approchons-nous de la table du Christ,
Il nous livre son corps et son sang,
Il se fait nourriture, Pain de Vie éternelle,
Nous fait boire à la coupe des Noces de l’Agneau !

1. La Sagesse de Dieu a préparé son vin,
Elle a dressé la table, elle invite les saints :
« Venez boire à la coupe ! Venez manger le pain !
Soyez la joie de Dieu, accourez au festin ! »

2. Par le pain et le vin reçus en communion,
Voici le sacrifice qui nous rend à la Vie.
Le sang de l’Alliance jaillit du cœur de Dieu,
Quand le Verbe fait chair s’offre à nous sur la Croix.

3. Dieu est notre berger, nous ne manquons de rien,
Sur des prés d’herbe fraîche, Il nous fait reposer.
Il restaure notre âme, Il nous garde du mal,
Quand Il dresse pour nous la Table du Salut.

Gn 4
4. Au cours des premiers temps, lorsque le juste, Abel,
Offrit le sacrifice, signe du don parfait,
Par la main de son frère, son sang fut répandu,
Comme un cri d’innocent préfigurant Jésus.

Gn 14
5. Lorsque Melchisédek accueillit Abraham,
Lui le roi et grand-prêtre, adorant le Très-Haut,
Annonça l’Alliance par le pain et le vin :
Il bénit Abraham et fut signe du Christ.

Ex 3 ; 12 ; 16
6. Dieu entendit la voix de son peuple en douleur
Il envoya Moïse libérer ses enfants.
Ils mangèrent la Pâque, le bâton à la main,
Et la manne au désert comme un pain quotidien.

1 R 19
7. Restant le seul témoin au cœur brûlant pour Dieu,
Élie fut le prophète de feu et de douceur.
C’est grâce au pain des anges qu’il put gravir l’Horeb
Et découvrir son Dieu dans un souffle d’amour.

8. Réjouis-toi, Sion ! Chante Jérusalem !
Reçois le sacrifice qui te donne la paix !
Dieu te comble de grâce, Il vient te visiter
Afin de rassembler tes enfants dispersés.

9. Rayonne et resplendis, Église du Seigneur,
Car Il est ta Lumière, Dieu L’a ressuscité !
Que tout genou fléchisse au nom de Jésus Christ !
Il nous rend à la Vie par son Eucharistie !

Première lecture du livre de l’Exode (Ex12, 1-8, 11-14)

En ces jours-là, dans le pays d’Égypte,
le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
« Ce mois-ci
sera pour vous le premier des mois,
il marquera pour vous le commencement de l’année.
Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël :
le dix de ce mois,
que l’on prenne un agneau par famille,
un agneau par maison.
Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau,
elle le prendra avec son voisin le plus proche,
selon le nombre des personnes.
Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger.
Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année.
Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois.
Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël,
on l’immolera au coucher du soleil.
On prendra du sang,
que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau
des maisons où on le mangera.
On mangera sa chair cette nuit-là,
on la mangera rôtie au feu,
avec des pains sans levain et des herbes amères.
Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins,
les sandales aux pieds,
le bâton à la main.
Vous mangerez en toute hâte :
c’est la Pâque du Seigneur.
Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ;
je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte,
depuis les hommes jusqu’au bétail.
Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements :
Je suis le Seigneur.
Le sang sera pour vous un signe,
sur les maisons où vous serez.
Je verrai le sang, et je passerai :
vous ne serez pas atteints par le fléau
dont je frapperai le pays d’Égypte.

Ce jour-là
sera pour vous un mémorial.
Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage.
C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. »

– Parole du Seigneur.

Psaume 115 (115 (116b), 12-13, 15-16ac, 17-18)

R/ La coupe de bénédiction
est communion au sang du Christ.
 (cf. 1 Co 10, 16)

Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.

Deuxième lecture : Lettre de Saint Paul aux Corinthiens (1 Co 11, 23-26)

Frères,
moi, Paul, j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur,
et je vous l’ai transmis :
la nuit où il était livré,
le Seigneur Jésus prit du pain,
puis, ayant rendu grâce,
il le rompit, et dit :
« Ceci est mon corps, qui est pour vous.
Faites cela en mémoire de moi. »
Après le repas, il fit de même avec la coupe,
en disant :
« Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang.
Chaque fois que vous en boirez,
faites cela en mémoire de moi. »

Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain
et que vous buvez cette coupe,
vous proclamez la mort du Seigneur,
jusqu’à ce qu’il vienne.

– Parole du Seigneur

Acclamation de l’Evangile

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !
Je vous donne un commandement nouveau,
dit le Seigneur :
« Aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés. »
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !

Evangile selon Saint Jean

Avant la fête de la Pâque,
sachant que l’heure était venue pour lui
de passer de ce monde à son Père,
Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde,
les aima jusqu’au bout.

Au cours du repas,
alors que le diable
a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote,
l’intention de le livrer,
Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains,
qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu,
se lève de table, dépose son vêtement,
et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ;
puis il verse de l’eau dans un bassin.
Alors il se mit à laver les pieds des disciples
et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive donc à Simon-Pierre,
qui lui dit :
« C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
Jésus lui répondit :
« Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ;
plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit :
« Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! »
Jésus lui répondit :
« Si je ne te lave pas,
tu n’auras pas de part avec moi. »
Simon-Pierre
lui dit :
« Alors, Seigneur, pas seulement les pieds,
mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit :
« Quand on vient de prendre un bain,
on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds :
on est pur tout entier.
Vous-mêmes,
vous êtes purs,
mais non pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer ;
et c’est pourquoi il disait :
« Vous n’êtes pas tous purs. »

Quand il leur eut lavé les pieds,
il reprit son vêtement, se remit à table
et leur dit :
« Comprenez-vous
ce que je viens de faire pour vous ?
Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”,
et vous avez raison, car vraiment je le suis.
Si donc moi, le Seigneur et le Maître,
je vous ai lavé les pieds,
vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C’est un exemple que je vous ai donné
afin que vous fassiez, vous aussi,
comme j’ai fait pour vous. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Prière universelle

Introduction :

Dans la mémoire vive de ce que le Seigneur a faitpour nous en ce jour, invoquons-le avec foi :

R/ Par Jésus Christ, ton serviteur, nous te prions, Seigneur

Dieu serviteur s’est abaissé au point de laver les pieds de ses disciples ; qu’il augmente chez les ministres de l’Église  la conscience d’être au service de tous.

Dieu a aimé les siens jusqu’au bout : que, dans ce monde déchiré par la guerre et la haine, il suscite des artisans de justice et de paix

Dieu s’est donné en nourriture de vie : qu’il suscite des pour faire reculer la faim et  la misère

Dieu s’est offert en sacrifice comme l’agneau du grand pardon : qu’il fasse de nos assemblées liturgiques des pépinières d’ouvriers de la réconciliation

Offertoire : Ubi Caritas et amor, ubi caritas, Deus ibi est

R.Ubi caritas et amor,
Ubi caritas Deus ibi est

1. Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu,
Mais c’est Lui qui nous aimés le premier,
Et qui a envoyé son fils en victime offerte pour nos péchés.

2. Si Dieu nous a aimés ainsi,
Nous devons aussi nous aimer les uns les autres,
Dieu, personne ne l’a jamais contemplés;
Si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu demeure en nous.

3. En ceci s’est manifesté l’amour de Dieu pour nous,
Dieu a envoyé son fils unique dans le monde,
Afin que nous vivions par Lui,
Il nous a donné son Esprit.

5. Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit,
Ne saurait aimer le Dieu qu’il ne voit pas.
Voilà le commandement que nous avons reçu de Lui:
Que celui qui aime Dieu aime aussi son frère.

Anamnèse

Il est grand le mystère de la foi :

Nous annonçons ta mort Seigneur Jésus;
Nous proclamons ta résurrection;

Nous attendons ta venue dans la gloire

Communion : Voici le Corps et le Sang du Seigneur

REFRAIN
Voici le Corps et le Sang du Seigneur,
la coupe du salut et le pain de la vie.
Dieu immortel se donne en nourriture
pour que nous ayons la vie éternelle
1
Au moment de passer vers le Père
le Seigneur prit du pain et du vin,
pour que soit accompli le mystère
qui apaise à jamais notre faim.
2
Dieu se livre lui-même en partage,
par amour pour son peuple affamé.
Il nous comble de son héritage
afin que nous soyons rassasiés.
3
C’est la foi qui nous fait reconnaître,
dans ce pain et ce vin consacrés,
la présence de Dieu notre maître
le Seigneur Jésus ressuscité.
4
Que nos langues sans cesse proclament,
la merveille que Dieu fait pour nous.
Aujourd’hui il allume une flamme,
afin que nous l’aimions jusqu’au bout

Pange Lingua

1. Pange lingua gloriósi corpóris mystérium, 

Chante, ô ma langue, le mystère de ce corps très glorieux

Sanguinísque pretiósi, quem in mundi prétium                                         

Et de ce sang si précieux que le Roi de nations

Fructus ventris generósi, Rex effùdit géntium.                                       

Issu d’une noble lignée versa pour le prix de ce monde.

2. Nobis datus, nobis natus ex intácta Vírgine                      

Fils d’une mère toujours vierge né pour nous, à nous donné,

Et in mundo conversátus, sparso verbi sémine,                              

Et dans ce monde ayant vécu, verbe en semence semé,

Sui moras incolátus miro clausit órdine.                                   

Il conclut son temps d’ici-bas par une action incomparable :

3. In suprémae nocte coenæ recùmbens cum frátribus,                 

La nuit de la dernière Cène, à table avec ses amis,

Observáta lege plene cibis in legálibus,                                 

Ayant pleinement observé l a Pâque selon la loi,

Cibum turbæ duodénæ se dat suis mánibus.                       

De ses propres mains il s’offrit en nourriture aux douze Apôtres.

4. Verbum caro, panem verum verbo carnem éfficit:                      

Le Verbe fait chair, par son verbe, fait de sa chair le vrai pain;

Fitque sanguis Christi merum, Et si sensus déficit,                        

Le sang du Christ devient boisson; Nos sens étant limités,

Ad firmándum cor sincérum sola fides sùfficit.                       

C’est la foi seule qui suffit pour affermir les cœurs sincères.

5. Tantum ergo Sacraméntum venerémur cérnui:                            

Il est si grand, ce sacrement ! adorons-le, prosternés.

Et antíquum documéntum novo cedat rítui:                                           

Que s’effacent les anciens rites devant le culte nouveau !

Præstet fides supplémentum sénsuum deféctui.                        

Que la foi vienne suppléer aux faiblesses de nos sens !

6. Genitóri, Genitóque laus et iubilatio,                                 

Au Père et au Fils qu’il engendre, louange et joie débordante,

Salus, honor, virtus quoque sit et benedíctio:                   

Salut, honneur, toute-puissance et toujours bénédiction !

Procédénti ab utróque compar sit laudátio. Amen.                         

A l’Esprit qui des deux procède soit rendue même louange. Amen.