En ces temps sans spectacles ni musées, chacun d’entre nous se prend à rêver de découvertes culturelles ou spirituelles. L’été est incertain mais l’équipe de la Pastorale du Tourisme du diocèse a entendu l’appel de Mgr Bozo qui encourage chaque service au dynamisme, à l’audace, aux projets en considérant que mieux vaut annuler que ne rien prévoir. L’équipe diocésaine souhaite fédérer les paroisses du diocèse autour du thème : « Un été pour la Création ». La démarche s’inscrit dans un prolongement de l’année Laudato si qui marque les cinq ans de l’encyclique du pape François. En fonction de la sensibilité de chaque équipe et des ressources locales, nous proposons aux paroisses de décliner ce thème selon l’un ou l’autre des trois volets suivants.
Contempler la Création – « Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la Terre, qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe » dit saint François d’Assise, dans son Cantique des Créatures. Marcher sur les chemins, tout en lisant des psaumes, des poèmes ou des passages de Laudato si, c’est contempler cette Création que Dieu nous donne. La marche jacquaire, entre le 7 et le 11 juillet, sera dans cet esprit. Ecouter des naturalistes nous faire découvrir la biodiversité d’un site naturel, c’est connaître la Création. Et connaître s’est aussi s’émerveiller et découvrir Dieu…
Sauvegarder la Création – Le pape nous invite dans son encyclique à écouter et répondre au cri de la Terre et au cri des pauvres. Visiter un site naturel avec un praticien de la gestion raisonnée d’un écosystème ; se laisser expliquer la démarche d’un agriculteur bio ; rencontrer une association qui développe des pratiques innovantes éco-responsables avec des personnes en difficulté, c’est encourager les initiatives de sauvegarde de la Terre, nombreuses sur nos territoires ruraux.
La Création dans le patrimoine religieux – Dans nos églises, la Création a servi de source d’inspiration spirituelle. Les lions de nos chapiteaux ; les oiseaux, les serpents et les pampres de vigne des colonnes torses de nos retables ; les monstres des miséricordes des stalles appartiennent à tout un bestiaire et toute une flore de nos sanctuaires. Levons les yeux sur les statues, les tableaux, les vitraux, les fresques… Belle occasion de lancer les enfants à débusquer le chien de saint Roch, l’agneau de saint Jean Baptiste, le cochon de saint Antoine, les symboles des évangélistes… De ces représentations, se dégagent une histoire et un message chrétien.
Alors, dès maintenant, inventorions nos richesses patrimoniales, les initiatives locales de sauvegarde de notre maison commune, afin de faire de cet été, « un été pour la Création ».
Nicole Raynaud
Déléguée PRTL
Consultez le diaporama qui fournit des exemples.
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