Épouses de diacres
Changer de paroisse

Au début de la célébration d’ordination au diaconat d’un homme marié, l’évêque s’adresse à l’épouse de l’ordinand en ces termes :

L’Église me demande d’ordonner diacre votre mari. Acceptez-vous tout ce que le diaconat qu’il va recevoir apportera de nouveau dans votre couple et votre vie de famille ? L’épouse à qui l’évêque a posé la question est invitée à répondre :   « oui, je l’accepte »

Ce questionnement solennel montre que l’Église comprend à quel point l’ordination vient impacter la vie du couple et de l’épouse.

Il existe de fait une très grande diversité de situations. La plupart des épouses ont une activité professionnelle et des engagements personnels, il est clair que leur équilibre de vie est à préserver avec ce que le diaconat du mari vient tout de même bousculer.

Certaines épouses restent en retrait de la mission de leur mari, d’autres y sont engagées à des niveaux divers.

Pour la plupart, elles ont suivi la formation initiale avec leur mari, elles continuent à être invitées aux rencontres des fraternités de diacres, aux rencontres avec l’évêque, aux récollections, à participer à la formation permanente. Chacune s’y associe ou non en toute liberté. Ainsi, plutôt qu’« épouse de diacre », chacune est avant tout une « femme dont le mari est diacre ».

C’est dans le dialogue régulier et la complicité des époux que se cherche et se construit l’équilibre de la vie familiale et que s’harmonisent l’attention aux enfants, la vie conjugale et sociale.

C’est aussi la richesse des échanges dans le couple, l’apport du regard et de la sensibilité de son épouse qui peuvent teinter et enrichir le ministère du diacre. Le couple ne peut pas faire l’économie de la vigilance dans la gestion de l’agenda.

Pour le diacre, son épouse apparaît souvent comme le gardien de l’agenda dans la mesure où elle est souvent celle qui alerte sur les surcharges d’emploi du temps.

Seul l’époux est ordonné. Le mariage reste premier de fait et en droit. Les deux sacrements ne sont pas en concurrence. Le plus souvent ils se nourrissent et se fécondent mutuellement, et participent à l’épanouissement réciproque des deux époux.

Pour en savoir plus : https://diaconat.catholique.fr/etre-diacre/la-vie-familiale/les-epouses-de-diacre/