Paroisse Saint-Éloi-des-Hauts-de-l'Aurence
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L’église Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus, située 129 avenue des Ruchoux, a fêté ses 70 ans en octobre 2019. Cette église a été longtemps le siège des prêtres de la mission de France

En 1947, l’Evêque de Limoges, Monseigneur Louis Rastouil, en accord avec la Mission de France, charge l’abbé Joseph Rousselot, membre d’une équipe de prêtres au travail, d’implanter une paroisse nouvelle dans le secteur Beaublanc – Ruchoux – Montjovis, quartiers majoritairement ouvriers et qui à l’époque, étaient situés à la périphérie de Limoges.

La paroisse commence à exister avec les habitants du secteur, qui accueillent les prêtres et les chrétiens à leur domicile (appartement, garage, magasin, …) pour la célébration des offices du dimanche et des grandes fêtes. Une association est créée en vue de la construction d’une église. En mars 1949, un terrain est acquis avenue des Ruchoux … sans aucune subvention, ni souscription, mais uniquement avec les dons modestes, mais très nombreux des gens du quartier.

Le 19 mars 1949, le premier coup de pioche est donné et le 29 mai 1949, c’est la pose de la première pierre. Grâce au travail d’une foule de bénévoles, croyants ou non-croyants, l’église est construite en moins de 6 mois !! C’est la première église du diocèse construite de l’après-guerre. Elle est dédiée à Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus, patronne des missions. Le 30 octobre 1949, c’est la bénédiction de l’éqlise par Monseigneur l’Evêque, et son inauguration devant une très nombreuse assistance.

Intérieur de l’église

L’église de Sainte-Thérèse ne possède pas de richesses architecturales particulières. Elle est avant tout riche de son histoire, liée intimement à la vie ouvrière de la butte Montjovis. Ses liens particuliers à la porcelaine de Limoges sont effectifs par plusieurs dons :

  • Le ciboire conservé dans le tabernacle a été spécialement créé par un ouvrier porcelainier. C’est une pièce unique, car une fois le ciboire émaillé, doré et recuit, cet artisan a cassé le moule nécessaire à sa fabrication. 
  • Le chemin de croix a été réalisé à partir de simples plaques en porcelaines blanche. Une ouvrière décoratrice les a dotées une simple croix dorée à l’or fin, et recuites.
Le ciboire en porcelaine décorée d’une pluie de roses
Dessus du ciboire

Une station du chemin de croix en porcelaine

L’église est ornée de vitraux très sobres. Le vitrail circulaire sur le côté ouest (sur le mur du choeur) est éclairé au soleil couchant.
Les vitraux latéraux, tous identiques, ont été réalisés avec des formes simples, et comme le vitrail circulaire du chœur, la croix du Christ en est l’élément principal. Posés de concert au moment de la construction de l’église, ils sont en harmonie avec le vitrail du chœur. Ils ont été réalisés à « l’Atelier du Vitrail », par des élèves de Francis Chigot
Il y a aussi des vitraux plus figuratifs, plus récents :
Sur le mur est, souvent éclairé au soleil levant, le vitrail en forme de croix représente un calvaire limousin en granite, du plateau de Millevaches, avec le ciel aux nuages rosés du matin (création des ateliers Doumingue, avenue des Ruchoux, fin des années 90).
Un oculus s’inscrit dans l’ajout qui a été fait au porche vers 1985.

Vitrail latéral
Oculus au-dessus de l’entrée

Pas de clocher pour la cloche baptisée « Marie-Louise » mais un campanile sommaire situé à gauche de l’église.

Vitrail du chœur
Vitrail est en croix

Inscriptions de la cloche