« L’amour vécu dans les familles est une force constante pour la vie de l’Église ».
AL 88
« L’Église est une famille de familles, constamment enrichie par la vie de toutes les Églises domestiques. Par conséquent, « en vertu du sacrement du mariage, chaque famille devient à tous les effets un bien pour l’Église. Dans cette perspective, ce sera certainement un don précieux, pour l’Église d’aujourd’hui, de considérer également la réciprocité entre famille et Église : l’Église est un bien pour la famille, la famille est un bien pour l’Église ».
AL 87
Angela : Notre troisième fille, Maria, est née en 2005, quand j’avais 43 ans. Les gens pensaient qu’elle représentait un gros risque et beaucoup m’ont suggéré d’abandonner la grossesse.
Antonio : Nous avons ainsi fait l’expérience que le fruit de notre mariage est toujours une bénédiction.
« Les époux auxquels Dieu n’a pas donné d’avoir des enfants, peuvent néanmoins avoir une vie conjugale pleine de sens, humainement et chrétiennement. Cependant, cette union est ordonnée à la procréation par sa nature même. En arrivant, l’enfant ne vient pas de l’extérieur s’ajouter à l’amour mutuel des époux ; il surgit au cœur même de ce don mutuel, dont il est un fruit et un accomplissement. Il ne survient pas comme la fin d’un processus, mais plutôt il est présent dès le début de l’amour comme une caractéristique essentielle qui ne peut être niée sans mutiler l’amour même. Dès le départ, l’amour rejette toute tendance à s’enfermer sur lui-même, et s’ouvre à une fécondité qui le prolonge au-delà de sa propre existence ».
AL 80
Le choix de l’adoption et de se voir confier un enfant exprime une fécondité particulière de l’expérience conjugale ». Animée d’une particulière gratitude, l’Église « soutient les familles qui accueillent, éduquent et entourent de leur affection les enfants en situation de handicap ».
AL 82
Une invitation à la réflexion :
Notre famille est un don non seulement pour nous et nos enfants, mais aussi pour toute l’Église. Nous sommes un don car nos gestes d’amour révèlent à chaque personne une image de l’amour paternel et maternel de Dieu. Que suscite en nous cette affirmation ?
Une proposition de dynamique en famille :
Comment notre amour peut-il concrètement être fécond, c’est-à-dire donner de l’amour aux personnes qui nous entourent ?
Une proposition de dynamique en communauté ou en groupe :
Les couples/familles et le prêtre/diacre discutent de ce qu’ils attendent les uns des autres, réfléchissant ensemble à la manière dont l’Église et la famille sont toutes deux nécessaires pour construire ensemble l’Église.
Une prière :
Ô Sainte Famille de Nazareth,
qui a vécu dans le total abandon aux mains de Dieu,
témoin de la bonté miséricordieuse du Seigneur,
bénis toutes les familles du monde.
Suscite de saints désirs dans le cœur des jeunes.
Mets l’esprit de pureté et de respect mutuel
dans l’âme des fiancés.
Sème un amour ferme et généreux dans l’intimité des
couples mariés.
Développe le sens de la maternité et de la paternité
dans la vie des parents.
Fais de toutes les familles chrétiennes des signes éloquents
de l’amour de Dieu pour le monde, des petites églises
domestiques,
où la grâce peut donner des fruits abondants de sainteté.
Amen.
Ressource pastorale à l’initiative du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, en collaboration avec le Dicastère pour la Communication, pour l’Année « Famille Amoris Laetitia ».