Troisième dimanche de l’Avent
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Troisième dimanche de l’Avent

Liturgie et sacrements

Publié le 12 décembre 2021

« Jubilez, criez de joie, car il est grand au milieu de toi »

Des idées pour un fleurissement

 Les textes de ces quatre dimanches, nous convient à l’Espérance « Voici des jours où j’accomplirai la promesse de bonheur » et c’est ce que nous mettrons « en lumière » lors de la réalisation de notre fleurissement du temps de l’Avent.

Le bouquet est une construction, un agencement, un art. Chaque élément y trouvera sa place et sa juste place et voilà quelques pistes proposées pour vous accompagner si besoin.

L’Installation d’un bouquet évolutif devant l’autel a pour objectif de nous faire cheminer durant ces 4 semaines dans l’attente joyeuse de Noël où nous célèbrerons la venue du Sauveur !Il montrera la progression de la lumière à travers l’Espérance de l’avènement du Messie.

La couleur liturgique de ce temps est le violet .

Un élément central (souche , rondins de  différentes dimensions, racines……. )  sera installé devant l’autel et sera agrémenté de dimanche en dimanche et en marquera l’unité. Il est indispensable de garder à l’esprit que cette composition ,de semaines en semaines, ne soit pas une accumulation d’éléments qui surchargerait l’espace et entraverait l’invitation à la prière et à la rencontre avec CELUI qui nous a donné rendez-vous !

Cette souche représente la vie écoulée, la mort, notre enracinement à Dieu  … Du sable (ou sciure) pourra être déposé autour .Il symbolise le vide et allègera notre composition. Quelques pierres ou cailloux (idéalement au nombre de 3) symboliseront les évènements de nos vies, obstacles ou abris……

De la mousse installée par touches, évoquera la vie naissante.

Des branches de feuillages persistants symboliseront la vie éternelle. Une palette de différents verts apportera de la lumière et du contraste.

De belles fleurs d’un rose éclatant prendront place comme point focal en ce dimanche de la joie ainsi que le 3ème cierge.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 3, 10-18)

En ce temps-là, les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient :
« Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait :
« Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! »
Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts)   vinrent aussi pour être baptisés ;
ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. »
Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.
Jean s’adressa alors à tous :
« Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales.
Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Commentaire

Qu’elle est donc cette joie tellement criée et proclamée en ce dimanche du « Gaudette » ?

Certainement pas les petites joies éphémères qui passent aussi vite qu’elles apparaissent.  Sans aucun doute il s’agit de celle tout intérieure qui découle d’une rencontre incroyablement renversante. Une rencontre qui change toute une vie. Une rencontre pour laquelle il est nécessaire de se préparer. Le prophète interpelle chacun, issu de toutes les classes sociales d’importances diverses et variées, sur son comportement et ses préoccupations du moment qui ne rendent pas forcément heureux. Le prophète appelle à un baptême de conversion dans l’attente de recevoir celui qui plongera tout être vivant dans la force transformatrice de l’Esprit Saint. Confiance, il vient, celui qui porte cette promesse tant annoncée et normalement attendue.

Il va venir…. mais il est déjà là, présent, dans son Eucharistie, et cela fait notre joie !

œuvre : vitrail de l’église de Blond : fin du XIXème siècle.