Le moulin de Boly
Changer de paroisse

Le moulin de Boly

Non classée

Publié le 17 avril 2020

Maison natale de Bernadette

C’est au Moulin de Boly que Bernadette Soubirous naît le 7 janvier 1844. Elle est l’aînée de 9 enfants, dont 4 seulement arriveront à l’âge adulte. Elle habitera le moulin avec ses parents pendant 10 ans. Elle le surnommera « le moulin du bonheur ».

Ses parents ne sont pas pauvres, son père est meunier. Les affaires marchent bien. De santé fragile, en novembre 1844, elle ira en nourrice à Bartrès jusqu’en avril 1846. Elle revient au moulin, c’est l’époque du bonheur.

Son père et sa mère sont de braves gens, pieux et généreux avec les pauvres. Plus tard vont arriver les moments difficiles : décès des petits frères et sœurs et blessure grave du père au travail. Il perdra un œil. Le moulin ne rapporte plus de quoi payer le loyer et la famille est expulsée en juin 1854. Sa mère va faire des ménages et Bernadette reste à la maison s’occuper de ses frères et de sa sœur. En 1854, Bernadette est atteinte du choléra. Elle vivra mais restera très fragile.

Prends un moment pour prier avec les mots de Bernadette :

« Ô Jésus donnez-moi je vous prie le pain de l’humilité, le pain d’obéissance, le pain de charité,
le pain de force pour rompre ma volonté et la fondre à la vôtre…
le pain de patience pour supporter les peines que mon cœur souffre …
le pain de ne voir que vous seul en tout et toujours »

Nous avons tous dans notre vie ces sentiments de bonheur et c’est un don indicible. Même s’il y a des petits accrocs et un peu de flottement dans notre vie, ces moments de bonheur sont inoubliables et Dieu nous paraît proche. Dans la vie de la petite Bernadette, ces années de bonheur ont beaucoup compté, elle le sait et elle le dit.

Découvrir le Moulin de Boly, c’est refaire avec Bernadette le pèlerinage des années heureuses. Mais c’est aussi, quoi qu’il arrive, continuer à croire que Dieu est tout proche, croire qu’il continue à marcher avec nous, qu’il est celui qui partage nos joies et nos peines. Dieu se laisse toujours trouver si l’on se donne la peine de le chercher « en vérité ».

Continue vers le cachot