Rencontre avec Luc Piochon, animateur du Conseil diocésain de la Solidarité
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Rencontre avec Luc Piochon, animateur du Conseil diocésain de la Solidarité

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Publié le 21 avril 2020

Comment s’est organisé le Conseil diocésain de la Solidarité avec ce confinement ?

Le Conseil diocésain de la Solidarité est constitué de différentes associations qui ont chacune leur mode de fonctionnement propre. Chacune s’est organisée et a fait face de son mieux. La priorité pour tous est la sécurité des acteurs bénévoles de la solidarité et le service aux plus démunis. Les différentes équipes se sont trouvées fortement réduites du fait des restrictions de déplacement. Malgré cela, les bénévoles actifs ont trouvé comment se concentrer sur l’essentiel pour assurer le service.

Concrètement, malgré les conditions d’aide très compliquées, comment agissez-vous ?

La première règle de sécurité est de limiter les contacts directs. Nous arrivons à agir en utilisant les moyens de communication de toute sorte et en laissant colis et aides matériel dans les boîtes aux lettres.

La manière dont nous agissons est aussi fortement modifiée. Personne ne peut agir seul comme par le passé Nous sommes tous amenés à travailler ensemble, associations de la veille sociale et pouvoirs publics. Aujourd’hui, tout fonctionne plus en collaboration.

Pourvu que cela soit une leçon que nous retiendrons.

Le confinement et les risques liés au COVID‐19 vous ont obligé à faire appel à des bénévoles présentant moins de risques de contamination. Qu’avez‐vous mis en place pour recruter de nouveaux bénévoles tout en les protégeant ?

Dès le début, nos équipes ont été fortement réduites. Suite à nos appels, les bénévoles ont été nombreux à se proposer. Nous veillons à ce que tous les bénévoles eux soient bien conscients des risques pour eux-mêmes et pour leurs proches. Nous veillons impérativement à ce que chacun dispose des protections nécessaires pour apporter une sécurité optimale. Cette arrivée de nombreux bénévoles est une belle opportunité pour l’ensemble de nos associations. Nous constatons aussi que malheureusement nous manquons parfois de propositions à leur faire.

Vous avez bien évidemment besoin d’aides, tant matérielles qu’humaines. Comment vous soutenir ?

Devant la hausse de la pauvreté que nous pouvons craindre, il est plus que jamais nécessaire de donner aux associations les moyens matériels d’accomplir leur mission. Les besoins des plus pauvres sont grands, demain ils seront énormes. Merci d’avance pour votre aide et votre soutien.

Propos recueillis par Le Sillon – Mai 2020 (n°827)