La paroisse Saint-Jacques, sous l’impulsion de ses deux nouveaux prêtres, réouvre les portes de ses petites églises. C’est l’occasion de changer de perspectives, pas seulement géographique mais aussi humaine.
Chaque fois c’est un évènement local. Qui va se charger de nous ouvrir l’église ? Qui va nettoyer, décorer, mettre en place le matériel nécessaire ?
Nous ne sommes pas très nombreux, mais c’est une belle occasion d’échanges. Il y a des gens du village, parfois le maire, heureux de revoir l’église ouverte, comme à Maison-Feyne.
La messe rassemble une communauté hétéroclite qui découvre les habitudes du prêtre qui bouscule parfois la tradition locale : on répète des mots de l’Evangile, on répond à ses questions, on applaudit. Les croyants rassemblés prient, « en esprit et en vérité », entonnent des chants qui font tressaillir les murs de pierres, fraternisent autour de ce moment particulier, font connaissance, même brièvement : on fait Eglise et, dans l’Eucharistie célébrée, nous disons de nos voix unies « Merci ».