MA PAROISSE
Changer de paroisse

La paroisse Saint-Luc rassemble les trois relais paroissiaux de Sainte-Claire, Isle et Condat sur Vienne.

Elle compte environ 22 000 habitants. Située au sud-ouest de l’agglomération de Limoges, elle enjambe la Vienne. Sur son territoire sont établis le plateau hospitalier de Limoges et les facultés de médecine et de pharmacie. C’est pourquoi, lorsqu’elle fut fondée, à la suite du Synode diocésain de 1985, elle a pris le nom de Saint Luc, qui fut médecin, et qu’on honore comme le saint patron des professions médicales et paramédicales.

Saint Luc participa très activement à l’évangélisation du monde païen de son temps : pendant dix-huit ans, il accompagna Saint Paul dans sa grande aventure missionnaire ; il en fut le chroniqueur dans les Actes des Apôtres. Son évangile retient particulièrement les actes de bonté du Christ envers les pécheurs, les exclus, les méprisés, ce qui a fait dire au poète Dante que Luc est « le scribe de la miséricorde du Christ ».

La paroisse qui se confie à son saint patronage voudrait être fidèle à ces deux dimensions de la vie de Saint Luc : accueillir les blessés de la vie, et annoncer le Christ ressuscité. Elle se confie à son intercession, comme à celles de Sainte Claire et Saint Martin, patrons des églises de la paroisse.

Relais Sainte-Claire

L’église Sainte-Claire a été construite à la fin des années 60, au cœur d’un quartier en pleine expansion, à l’ouest de Limoges. Ce quartier regroupe les cités Bellevue, Vanteaux, Sainte-Claire, le lycée Auguste Renoir, le centre hospitalier Esquirol, l’hôpital de la mère et de l’enfant ; on le traverse pour accéder au centre hospitalier universitaire (CHU). Il compte un peu moins de dix mille habitants.

Sainte-Claire a rassemblé des populations très diverses au cours de son histoire, particulièrement les rapatriés d’Algérie qui lui ont donné un réel élan.

Située sur l’emplacement d’un site religieux dédié à Sainte Claire d’Assise au quatorzième siècle, elle accueille aujourd’hui les grandes célébrations paroissiales de la paroisse Saint-Luc. Les fidèles qui viennent y prier aujourd’hui se confient à l’intercession de cette grande sainte, humble et si confiante en la Providence divine.

Relais d’Isle

Le relais d’Isle recouvre géographiquement la commune du même nom. Cette ville, d’environ 8000 habitants, est située entre la Vienne et L’Aurence (une “isle”), et s’étend jusqu’aux faubourgs d’Aixe sur Vienne. Une partie importante de sa population a une activité en lien, de près ou de loin, avec le plateau hospitalier du CHU.

L’église Saint-Martin, dont la construction remonte au 13ème siècle, touchait à l’époque aux dépendances du château des évêques de Limoges. Il reste très peu de chose de ces édifices : à remarquer toutefois une élégante croix en granit (classée), située maintenant à droite du portail.

En 1987, suite à l’effondrement partiel de la voute, l’édifice a bénéficié d’une belle restauration intérieure, qui a permis de mettre en valeur de nombreux détails architecturaux. L’église ainsi rénovée a été inaugurée le 5 avril 1987 par Mgr Gufflet.

Relais de Condat-sur-Vienne

Le relais paroissial de Condat se confond avec la commune dont le territoire étendu accueille aujourd’hui environ cinq mille habitants. A la population condatoise d’origine, se sont ajoutés au fil des ans, à cause de la proximité de Limoges, de nouveaux arrivants. Une bonne partie d’entre eux sont de jeunes familles.

L’église de Condat, confiée au patronage de Saint Martin de Tours, a été reconstruite en 1876, grâce à la générosité de Paulin TALABOT, député, ingénieur polytechnicien, originaire de Limoges. Il participa activement à la construction du chemin de fer, et il établit la ligne Paris-Lyon-Marseille. Une chapelle funéraire portant son nom jouxte l’église.

Elle fut inaugurée en octobre 1876 par Mgr DUQUESNAY, évêque de Limoges, et lors des travaux, on trouva sur l’unique cloche de l’église, une inscription datée de l’année 1543.

Avec un original porche en bois, l’église de Condat a conservé, en particulier, des statues en bois des XVIIème et XVIIIème siècles, représentant Saint Martin ainsi qu’une vierge à l’enfant.

On y trouve aussi un chemin de croix (œuvre contemporaine), constitué de carreaux transparents et colorés, montés sur deux châssis lumineux.