Paroisse Saint-Éloi-des-Hauts-de-l'Aurence
Changer de paroisse

Un peu d’histoire

    C’est en 1913 que le chanoine Courteix, curé de Saint-Joseph, fait construire, dans le quartier de la Grange-Garat une chapelle sous la directive de l’architecte Xavier-Georges Gay-Bellile, sur un terrain donnée par madame De Faye propriétaire du château voisin du Vigenal. Cette chapelle appelée chapelle du Secours puis chapelle des Tuilières est dédiée aux saints anges gardiens comme le rappel l’inscription sur le fronton. la cloche baptisée à l’occasion de l’inauguration, le 5 octobre 1913, porte le nom de Charles – Geneviève.

     L’abbé Pény, qui avait été envoyé dès 1912 dans ce quartier pour « évangéliser » « la Butte » va lui donner une impulsion extraordinaire.

    Le 8 juin 1928, Monseigneur Flocard, par ordonnance épiscopale, transforme la chapelle en Eglise des Saints-Anges. L‘installation du curé de cette nouvelle paroisse a lieu le 24 juin 1928, c’est l’abbé Pény, il y restera 41 ans.

    Dès le mois de novembre 1928, l’abbé Pény lance une souscription pour transformer la chapelle en église paroissiale par l’adjonction, à l’arrière du Chœur, d’une sacristie , de plusieurs salles de réunion et d’une chapelle ornée de trois vitraux signés Francis Chigot.

En 1931, il prend l’initiative de la construction d’un dispensaire. Ce sont les sœurs de l’Immaculée Conception (sœurs bleues de Castres) qui en prennent possession. Après l’inauguration du bâtiment en 1932, les sœurs ouvriront et géreront une école maternelle en plus de leurs tâches multiples au sein de la paroisse : soins aux malades, catéchisme, patronage, ouvroir. Depuis  de départ définitif des religieuses au début des années 2000, ces bâtiments abritent le presbytère et la salle paroissiale des Glycines. Poursuivant son œuvre, le père Pény fait  bâtir aussi  une maison vicariale attenante au presbytère.

              

Ce quartier en périphérie de Limoges se développe très rapidement : multiplication des jardins ouvriers, construction des « Baticoop », augmentation de la population et des jeunes dont les activités se concentrent au sein de l’Elan Sportif, créé par l’abbé Labrune. Epaulé par celui-ci, le curé Pény, surnommé « le bâtisseur de la Butte » fera entreprendre la construction de la salle familiale du Faubourien, inaugurée le 1er octobre 1955 sous la présidence de Mgr Rastouil, évêque de Limoges. 

C’est en 1957 que commencent l’agrandissement de l’église avec la construction de deux chapelles latérales, ils seront achevés en 1958. l’église prend ainsi la forme d’une croix latine avec une abside à cinq pans. et sa capacité d’accueil est porté à 700 places .

Cliquez ici  pour retrouver l’appel aux dons lancé par le père Pény dans le journal paroissial « Le petit Faubourien » .Petit Faubourien juillet-août 1957

 

 

L’aménagement 

Les vitraux

De nombreux vitraux, ornent l’ensemble de l’église. Les plus anciens, datant de 1913 racontent de la vie des Saints (Saint Michel, Saint Martin, Jeanne d’Arc, sainte Bernadette…) et des scènes de l’Evangile (le baptême de Jésus, la Sainte Famille, Jésus et les petits enfants, la Samaritaine, la femme pècheresse…) et sont l’œuvre des ateliers Delmas de Bordeaux.

            

Dans le chœur, on peut reconnaitre les anges des Écritures (Annonciation à Marie et à Joseph, le jardin des Oliviers et Tobie)

                                                         

Ceux du transept, plus modernes et riches de symboles ont été réalisés en 1958 par Francis et Pierre Chigot, maître verriers limousin

.  

Dans la chapelle située à l‘arrière du chœur, on trouve une série de trois vitaux réalisés par Francis Chigot dans les années 30. Ils représentent : saint Jules, saint Michel et sainte Elisabeth. 

     

Un mobilier liturgique moderne

Si l’intérieur de l’église a été rénové en 1975, c’est à la fin des années 90, que l’aménagement du chœur a été repensé. Il a été réaménagé en 2000 par des artistes limousins.

Au fond du chœur, la sculpture du « Christ attirant l’humanité » a été réalisée par le sculpteur Robert Aupetit, les émaux sont réalisés par madame Duban d’après un dessin de Sanfourche pour le tabernacle et un détail de vitrail pour l’autel. Le chœur est encadré de deux tentures crées par Sylvie Christophe.