Heureux le coeur qui découvre Jésus…
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Heureux le coeur qui découvre Jésus…

Paroisse Saint Aurélien

Publié le 3 janvier 2021

Dans la lettre aux Ephésiens, Paul l’apôtre des Nations, parle d’un “mystère caché”, aux génération passées mais maintenant révélé à tous par l’enfant de la crèche.

Mais quel est donc ce mystère ?

Ce mystère révélé par le Christ, c’est l’universalité du salut au-delà de tous nos litiges, de tous nos conflits, de toutes nos oppositions… Tous et toutes, hommes et femmes de toutes races et de toutes religions… “nous sommes associé au même héritage, au partage de la même promesse”, une promesse de vie.

La fête de l’Épiphanie nous redit chaque année cet appel à l’universalité.

Pour venir au Christ, Prince de la Paix, petit enfant couché dans la paille, les mages ont franchi bien des distances : distance géographique, distance culturelle, distance religieuse… Ils apportent à Jésus des présents qu’ils ont transportés et qui viennent de leur histoire, de leur culture… Aujourd’hui, tous les peuples de la terres ont quelque chose à offrir au Christ, quelque chose à apporter à notre manière de vivre la vie chrétienne. Tous les peuples de la terre ont des valeurs à nous transmettre, valeurs sans lesquelles, notre foi au Christ ne serait pas totale…

Faisant écho aux paroles du prophète Isaïe, Matthieu nous parle dans l’évangile d’une marche vers le Christ, à la lueur d’une étoile… Cette marche se poursuit après que les mages aient adoré l’enfant de la crèche et offert leurs présents. Matthieu ne dit pas que les mages doivent changer quelque chose à leur manière de vivre mais désormais, ils vont vivre autrement : ils regagnent leur pays “par un autre chemin”. Hérode, lui, n’a pas bougé. Il ne va pas voir Jésus, le Messie annoncé. Il veut peut-être même effacer ce mystère caché que l’enfant de la crèche est venu révélé. N’est-pas là l’attitude de beaucoup, à travers les siècles ?

Et nous ? Sommes nous du côté des croyants bien installés, aveugles et immobiles ou sommes nous du côté de ceux qui sont en marche, suivant l’étoile, ébloui par la lumière qui jailli de la crèche pour le cœur qui cherche Jésus ?

Lumière de l’étoile… Toute petite lumière… Lumière imperceptible de la foi en chacun de nous, fragile comme un enfant, menacée par tous les “Hérode” de la terre. Et pourtant, “lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple, Israël”. C’est vrai qu’aujourd’hui encore l’obscurité enveloppe la terre et que les ténèbres couvrent les peuples. La ou plutôt les crises que nous vivons actuellement en sont le signe. Mais au cœur des ténèbres une étoile continue à briller. Une étoile qui montre, à tous ceux qui la cherchent, l’endroit où l’on peut trouver Dieu qui s’est fait homme. Jésus est vraiment l’étoile qui guide tous les hommes, d’où que nous venions et qui que nous soyons. A une condition toutefois que nous acceptions de nous mettre en marche “pour voir” et “pour contempler”.

Dans la joie de Noël, ouvrons nos cœurs aux dimensions du monde pour louer et bénir le Seigneur de l’Univers, pour prier et adorer le Sauveur qui nous est donné. Heureux le coeur qui découvre Jésus !