Paroisse Saint Aurélien
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buste de Saint Yrieix – collégiale du Moustier

SAINT YRIEIX

Né à Limoges, de parents nobles (Jocundus et Pélagie) au VIe siècle, Aredius (Yrieix) est un des mieux connu des premiers saints limousins. Après des premières études très classiques de lettres au près de Sébastien, abbé du Vigeois, comme tous les fils de la noblesse, Arédius fut envoyé à la cour d’un Prince pour parfaire son éducation et sa formation de jeune noble. Il part à Metz, capitale de l’Australie à laquelle Limoges appartient, auprès de Théodebert, dont il devient le chancelier. 

Il est remarqué par Saint Nizier, évêque de Trèves, qui lui montre la voie chrétienne, le prend avec lui et lui donne la tonsure. Un jour qu’il chantait l’office divin dans l’église de trêves, une belle et mystérieuse colombe, descendue de la voûte, voltigea autour de lui et se posa sur sa tête. Confus de se témoignage, il cherchait à l’éloigner. Mais l’office terminé, le mystérieux oiseau le suivit alors qu’il traversait la place publique. Le manège dura trente jours.

Revenu dans son pays natal, Yrieix se retire comme ermite dans une grotte, à La Rochette. Rappelé par sa mère, il choisit la vie religieuse et fonde, de ses propres deniers, le monastère d’Attane en Limousin, regroupant d’abord des membres de sa famille, sous la Règle de saint Basile. Plus tard d’autres moines vinrent se joindre à eux. Il composa une Règle pleine de sagesse à partir des prescriptions de saint Jean Cassien, de saint Basile et d’autres saints abbés.

Les premiers monastères apparaissent en Limousin vers la fin du Ve siècle ou au début du VIe siècle. Nous savons peu de choses sur les premières fondations. Le plus important alors et qui permet d’avoir une idée sur la vie monastique à cette époque est celui que fonde Saint Yrieix. Une grande place est accordée à Dieu et aux oeuvres de charité. Dès 572, Aredius place son monastère d’Attanne sous la protection et le patronage de Saint Martin de Tours. Il est affilié à celui de Ligugé. Il se transforme en chapitre au XIème siècle.

Bâtisseur d’églises, Yrieix fut surtout un fervent pèlerin qui visitait les sanctuaires renommés et les personnages religieux de son voisinage, telle Sainte Radegonde de Poitiers. Il avait laissé la gestion de ses biens à sa mère Pélagie. Il la suivit de quelques années dans la vie éternelle, en 591, après un dernier pèlerinage à Saint Martin de Tours. C’est Saint Ferréol, évêque de Limoges qui préside la célébration de sa sépulture.

Alors que meurt Saint Yrieix, naît à Solignac, Saint Eloi, la foi chrétienne continue son chemin en Limousin…

buste de Saint Ferréol – église de Nexon

SAINT FERRÉOL

Témoignant très tôt d’une vie exemplaire et pieuse, Ferréol a été sollicité pour devenir évêque de Limoges au retour d’un pèlerinage à Rome où il a été vénérer les reliques des Apôtres et des premiers martyrs chrétiens.

Grâce et sa dévotion à Saint Martial et à ses prières, il a obtenu l’arrêt d’une grave épidémie qui affectait la région.

Parce qu’il était persuadé que la justice apporterait Paix et Réconciliation, il prit la défense des limousins en les protégeant contre les excès fiscaux des rois mérovingiens, tout en s’interposant face aux violences et en évitant le lynchage d’un officier royal.

Saint Ferréol était également connu pour être un homme dévoué au service de l’Eglise. Il assista au concile de Mâcon en 585 où l’on visa à restaurer la pratique dominicale.

Sa proximité et son amitié avec Saint Yrieix, dont il présida les obsèques en 591, sont le signe du lien qui doit unir les deux relais de notre paroisse, Nexon et Saint Yrieix.